Un système d’élevage inscrit dans le développement durable

Réunis au sein du réseau Cohérence, des éleveurs, des défenseurs de l’environnement et des consommateurs ont défini en 2004 un cahier des charges « Production porcine durable » qui comprend plus de 40 critères relevant d’une approche globale du développement durable (voir schéma «Avantages pour les acteurs du territoire»). Les principaux critères sont :

•  Un engraissement des porcs mené exclusivement sur litière paille ou sciure avec une densité de 1,5 m2 par animal. Outre le bien être évident pour l’animal procuré par la litière par rapport au caillebottis, la paille compostée a une propriété de résorption de l’azote de 50%, la sciure de 62% (Référence Corpen 2003).

•  Un aliment majoritairement fabriqué à partir des céréales de la ferme garanti et tracé non OGM, enrichi en graine de lin. Produire sur la ferme permet de garder son autonomie de gestion. En effet, les prix des aliments suivent les prix mondiaux. Or ceux ci ont tendance à grimper du fait de l’augmentation de la demande mondiale. La taille du cheptel est ainsi adaptée à la surface disponible et cultivable, et de facto la surface épandable.

•  Une antibiothérapie limitée uniquement à titre curatif. Pour préserver la santé et les défenses immunitaires des animaux et des hommes, les porcs ne sont traités aux antibiotiques que s’ils sont malades.

•  Un apport limité en azote lors de l’épandage pour éviter la pollution de l’eau (140 unités d’azote/ha au lieu de 170unités d’azote /ha réglementaires). La taille du cheptel est ainsi adaptée à la surface disponible et cultivable, et de facto à la surface épandable. Cette condition permet d’assurer davantage la préservation des sols, de l’eau et de la biodiversité.

CDC Porcs Durables Cohérence